Le 23 avril 2025, la salle du Conseil de l’Hôtel de Ville de Paris a été le théâtre d’un événement exceptionnel : le procès fictif de Napoléon Ier, brillamment orchestré par l’association étudiante Débattre en Sorbonne. Un moment fort de culture et d’éloquence, auquel Son Altesse Royale le prince Joachim Murat a eu l’honneur de participer.
Une ouverture solennelle marquée par la présence du prince Murat
Descendant direct du maréchal d’Empire et roi de Naples Joachim Murat, compagnon d’armes et beau-frère de l’Empereur, le prince Joachim Murat a ouvert solennellement la séance. Par sa présence, il a incarné le lien vivant entre l’héritage impérial et les jeunes générations passionnées d’histoire et de débat. L’émotion était palpable dans la salle, tant ce moment symbolique ancrée dans l’histoire résonnait avec l’actualité intellectuelle et universitaire.
Un procès fictif d’une rigueur historique et oratoire remarquable
En costume d’époque, les étudiants de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont incarné avec brio les grandes figures de l’époque napoléonienne. Parmi les protagonistes : le procureur général, Chateaubriand, Talleyrand ou encore une veuve espagnole côté accusation. À la défense : Napoléon lui-même, soutenu par Marie Walewska, Roustam et son avocat.
La présidente du tribunal, incarnée par une étudiante, a dirigé les débats avec un sens aigu de la mesure, laissant s’exprimer toute la richesse des arguments et la finesse des analyses historiques.
Un jury prestigieux et un verdict symbolique
Le jury, composé de trois avocats renommés – Maître Solange Doumic, Maître Jean-Marc Fedida et Maître Patrick Maisonneuve – a salué la qualité oratoire et la pertinence des plaidoiries. Finalement, le public a prononcé l’acquittement de Napoléon Bonaparte, ému et convaincu par la profondeur des échanges.
Un hommage à l’Histoire, un engagement pour l’avenir
La participation du prince Joachim Murat à cet événement s’inscrit dans une démarche de transmission de la mémoire et de valorisation de l’histoire impériale française. Ce procès fictif, alliant rigueur académique et passion oratoire, démontre la vitalité du débat d’idées et la capacité des jeunes générations à interroger le passé avec intelligence, sens critique et respect.
En rendant hommage à son aïeul et à l’œuvre napoléonienne, le prince Murat a souligné l’importance de telles initiatives pour construire des ponts entre mémoire, savoir et citoyenneté.