Dans un contexte où la liberté d’expression et l’intégrité des institutions universitaires sont de plus en plus menacées par des courants idéologiques radicaux, Son Altesse Royale le Prince Joachim Murat, prince de Pontecorvo, a tenu à affirmer publiquement sa position en apposant sa signature à une tribune collective parue dans Le Diplomate, intitulée « Ne cédons rien face à l’islamo-gauchisme : Soutien total à Fabrice Balanche ! ».
Cette tribune, co-signée par de nombreux universitaires, journalistes, spécialistes des questions géopolitiques, de sécurité et de Défense, fait suite à une agression inadmissible survenue le 1er avril 2025 à l’université Lyon II. Ce jour-là, Fabrice Balanche, professeur de géographie reconnu pour ses travaux sur le Moyen-Orient, a été violemment empêché de faire cours par un groupe d’étudiants masqués, se réclamant de causes pro-palestiniennes, voire pro-Hamas. En choisissant de quitter l’amphithéâtre pour éviter l’affrontement, le professeur a fait preuve de responsabilité, mais cet incident révèle une dérive profonde qui gangrène désormais l’espace universitaire.
Face à ces agissements, la réponse de l’institution fut d’abord timide, avant d’évoluer vers un soutien juridique et une plainte officielle. Si ces mesures vont dans le bon sens, elles demeurent insuffisantes au regard de l’ampleur d’un phénomène plus large : la montée d’une mouvance islamo-gauchiste dans les universités, qui étouffe le débat contradictoire et menace la pluralité des idées au sein même de lieux censés incarner la liberté intellectuelle.
Le Prince Joachim Murat, fidèle à son engagement pour la défense des libertés fondamentales, a souhaité joindre sa voix à celle des signataires de cette tribune pour dénoncer fermement cette tentative d’intimidation, soutenir le professeur Balanche et appeler les pouvoirs publics à une prise de conscience urgente. Car il ne s’agit pas d’un acte isolé. D’autres figures de la recherche et de l’analyse du fait islamiste — Gilles Kepel, Florence Bergeaud-Blackler, Myriam Benraad, pour ne citer qu’eux — ont déjà été ciblées par des campagnes de harcèlement et de menace.
En signant cette tribune, le Prince réaffirme son attachement à des principes qui lui sont chers : la liberté d’expression, la neutralité des institutions universitaires, la défense de la raison face au fanatisme idéologique. Il rejoint ainsi un appel clair adressé à Madame Elisabeth Borne, ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour que soient prises sans délai les mesures nécessaires à la protection des enseignants, à la sauvegarde de la liberté académique et à la lutte contre les dérives sectaires qui minent l’enseignement supérieur.
La parole doit rester libre dans nos universités. Le désaccord doit s’exprimer dans le respect du débat démocratique. L’intimidation, l’obscurantisme et la violence ne sauraient devenir les nouveaux visages de l’enseignement en France.